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EnglishNous avons déjà parlé de l’importance du dernier hommage civil au défunt et de la tenue de la célébration commémorative, ce que nous appelions communément «les funérailles».
Auparavant les familles veillaient le corps du défunt dans les maisons familiales. Les membres des familles et les citoyens des villages étant nombreux à se rassembler pour partager leur peine et les espaces dans les résidences étant restreints, cette pratique a été abandonnée. C’est ainsi que sont nées les entreprises funéraires qui offrent maintenant à toute une communauté un lieu adéquat pour vivre les rituels funéraires.
En contrepartie, l’on s’aperçoit que dans la pratique actuelle, plusieurs personnes associent ces façons de faire à la trop grande peine que tout cela peut leur faire vivre. Elles tentent de les escamoter, prétextant également que ces rituels sont davantage une perte d’énergie et d’argent. Pourtant, il est reconnu que la trop grande réduction ou simplification des rites funéraires entraîne pour les personnes endeuillées de lourdes conséquences au plan psychologique. La vue du défunt dans une salle pour lui rendre un hommage civil, si pénible soit-elle, est bénéfique et facilite la progression du deuil. De plus, elle permet à toute une communauté de venir se remémorer de façon significative la vie du défunt. Le déplacement du corps du défunt vers un lieu de culte où tous pourront venir dire un dernier au revoir à l’être aimé marque la suite du processus de détachement engendré par la mort.
Les professionnels de la Maison funéraire J.B. Côté & Fils vous accordent une écoute empathique et le soutien nécessaire pour vous aider à traverser ces étapes de l’hommage public à l’être aimé et la tenue d’une célébration commémorative. Ces événements sont des moments importants qui vous permettront de vous rappeler davantage de ce que le défunt a été au cours de sa vie, plutôt que de la façon dont il vous a quittés.
Nous sommes à votre écoute : Avant, pendant et après les rituels funéraires.
Auteure : Nicole Pâquet, professionnelle en rituels funéraires
Et si j’affrontais mes peurs …
J’ai peur d’aller à la Maison funéraire et de voir la personne que j’aimais tant et qui est décédée, parce que je n’ai jamais vécu cela auparavant et parce que je n’ai aucune idée non plus de la façon dont les rituels vont se dérouler;
J’ai peur de me mettre à pleurer, que je ne sois plus capable de m’arrêter et que les gens me jugent si je n’arrive plus à contrôler mes émotions, parce que je suis une personne très sensible… je ne veux pas que les gens me voient dans cet état. Je l’aimais tellement, je ne peux pas croire qu’elle nous a quittés;
J’ai peur de ne pas savoir comment me comporter au salon, parce que je ne sais pas quoi dire aux personnes qui viendront me rencontrer pour me témoigner leur sympathie;
J’ai peur de moi, j’ai peur de tout mon être…
N’aie pas peur, nous serons là pour te dire comment vont se dérouler les prochains jours, nous sommes là pour te rassurer et te donner encore quelques journées pour qu’à travers les rituels funéraires, tu puisses prendre le temps de réaliser que cette personne ne sera plus là au quotidien, mais qu’elle pourra vivre éternellement dans ton cœur;
N’aie pas peur, nous sommes là pour te faire réaliser que tes larmes sont les perles les plus saines qui existent pour exprimer ta peine. Toutes les larmes que tu retiens ne feront que se multiplier, pourquoi donc tant vouloir les contrôler;
N’aie pas peur, nous sommes là pour t’aider à accueillir tous ces gens qui viennent vers toi, ils sont là pour te réconforter, et ils sont là aussi parce qu’ils estiment sans doute autant que toi la personne décédée et parce qu’eux aussi un jour ont vécu probablement des moments difficiles et connaissent plus que tu ne pourrais l’imaginer toute la souffrance qui t’habite; tu n’as qu’à les laisser s’approcher de ton cœur et les écouter;
N’aie pas peur, les membres du personnel de la maison funéraire J.B. Côté & Fils Ltée sont là pour toi … des gens professionnels qui sont disponibles pour t’offrir une oreille attentive et t’apporter avec empathie tout le support dont tu as besoin.
Auteure : Nicole Pâquet
Professionnelle en rituels funéraires
Plusieurs personnes se questionnent sur les fonctions des rituels funéraires lorsqu’un proche meurt. Des commentaires comme «Les gens n’avaient qu’à venir voir le défunt de son vivant» ou encore «On ne veut pas imposer ces moments d’émotions aux autres» sont souvent exprimés. Plusieurs personnes souhaitent alors escamoter tout ce qui leur rappelle qu’un être cher est décédé.
Or, les professionnels travaillant auprès des personnes endeuillées constatent que l’absence de rituels funéraires contribue au maintien d’une mort niée et vient souvent complexifier le processus de deuil. À l’inverse, les gens qui ont participé à des rituels y voient plusieurs bienfaits.
Ainsi, pourquoi opter pour des rituels funéraires? Les rituels mis en place pour marquer la mort d’une personne significative sont aidants pour les personnes endeuillées. Plusieurs individus peuvent participer à un même rituel et y réagir de façon différente, selon leur personnalité, leur histoire ou le contexte actuel de leur vie. Or, au-delà de ces différences individuelles, on peut distinguer quelques fonctions aux rituels :
Le rituel est rassembleur
Un rituel funéraire est fait de gestes, de paroles, de façons de faire qui sont tenus par un ensemble de personnes, au nom d’un groupe. Les rituels funéraires permettent donc à des personnes de se regrouper et de partager ce qui les unit : la perte d’un être cher. Ainsi, qu’il s’agisse de membres d’une même famille, d’amis ou de proches du défunt, ceux-ci sont réunis par un lien d’affection, entre eux et/ou envers le défunt. Ce rassemblement autour d’un événement commun est en soi apaisant et suscite un sentiment de solidarité.
Le rituel soutient la mémoire
Les rituels funéraires mis en place permettent aux personnes endeuillées d’exprimer leur rapport à ce qui les entoure et ainsi de réactiver des souvenirs. Bien qu’une personne chère ne puisse être oubliée, le rituel lui offre une nouvelle place dans notre vie. Ainsi, les rituels permettent de se souvenir de la personne et après coup, de se souvenir des événements mis en place autour de sa mort.
Les rituels contribuent à donner un sens
Après la mort d’un être cher, il importe de préserver un sens à la vie. Les rituels permettent d’affirmer la continuité de la vie après la mort (dans le cas de rituels religieux) et/ou de la vie pour les personnes endeuillés. Un objet, une parole, une musique, un geste peuvent donc être investis d’une signification particulière qui contribue à favoriser l’élaboration d’un sens.
D’autres raisons peuvent justifier la mise en place des rituels. Or, chose certaine, les rituels funéraires ont leur raison d’être!
Les rituels funéraires peuvent être religieux ou profanes. La forme choisie demeure un choix personnel. Or, elle devrait permettre aux gens qui y participent de bénéficier du plus grand nombre de bienfaits.
Il n’y a pas de règle universelle quant au choix d’un type de rituel et il est inapproprié de croire que les rituels funéraires sont réservés à une catégorie de personnes. Les croyants et non croyants, les pratiquants et non pratiquants peuvent tous profiter des rituels funéraires. En fait, c’est le sens donné aux rituels et la résonnance qu’ils éveillent auprès des gens présents qui importent.
Ainsi, si le défunt était croyant, il est possible de respecter certaines pratiques associées à sa religion pour illustrer sa foi. Au contraire, s’il ne l’était pas mais que certaines des proches le sont, ces derniers pourront choisir de respecter leur croyance dans la mise en place de rituels religieux.
Par ailleurs, d’autres préfèreront des rituels personnalisés et sans connotation religieuse. Les hommages à la personne décédée lus par différents membres de la famille, les montages photos, les envolées de colombes ou encore le choix musical sont alors choisis pour donner un sens à la perte. Ils ne visent pas à illustrer et respecter une tradition religieuse spécifique.
Une vigilance est toutefois de mise. Certaines personnes mettent en place des pratiques très personnelles en guise de rituels. Bien que cette personnalisation puisse être significative pour elles, elle reflète parfois exclusivement leur créativité. Ainsi, si le sens et les fonctions des gestes qui composent le rituel sont méconnus par les membres du groupe, ils seront moins aidants pour le processus de deuil.
Il n’est pas toujours nécessaire de réinventer les rituels. Il s’agit de les utiliser de manière à leur donner une signification qui pourra être partagée par plusieurs personnes. Ainsi, l’exposition du défunt ou de l’urne contenant ses cendres constituent en soi un rituel. Pour mettre en place des rituels significatifs, il est possible de se questionner :
Ces questions permettent alors de faire des choix judicieux de rituels qui pourront être expliqués à la collectivité et faire sens pour un ensemble de personnes.
Un rituel est un geste ou un ensemble de gestes que l’on fait pour donner un sens à un événement. Il peut s’agir de lire un texte significatif, de présenter un montage vidéo, d’allumer une bougie au son d’une musique spécifique, etc. Ces gestes sont aussi faits pour apaiser l’intensité des émotions associées à un événement important. Il s’agit donc d’une activité précise qui peut se vivre avec d’autres personnes et qui vise l’expression symbolique d’un message.
Or, des gens attribuent quelquefois une connotation négative aux rituels funéraires. «Cela suscite trop d’émotions. Je sais que cela me fera pleurer», disent-ils. Cette expression émotive, bien qu’elle puisse être douloureuse, fait partie du processus de deuil. Il est vrai que les rituels funéraires permettent souvent aux personnes endeuillées d’entrer davantage en contact avec leurs émotions et de les exprimer. Or, il s’agit aussi d’une façon de voir leur deuil reconnu par leurs proches et de bénéficier de leur soutien. Les rituels et les émotions qui lui sont associées aident à reconnaître la perte, première tâche importante pour la résolution d’un deuil.
En effet, les personnes endeuillées, à des degrés divers, ont de la difficulté à admettre que la mort est survenue et qu’elle est irréversible. Les façons les plus habituelles de contourner cette tâche (la reconnaissance de la perte) sont de refuser de parler du défunt ou de voir le corps, ou encore de se dispenser des rituels funéraires. Pourtant, le fait de revenir sur la réalité de décès permet cette reconnaissance sur le plan intellectuel et affectif.
Ainsi, plusieurs bienfaits sont associés aux rituels funéraires. Ils permettent de :
La tristesse est souvent l’émotion prédominante lors de la mort d’un être cher. La laisser s’exprimer permet de s’en libérer.
Les adultes se questionnent souvent sur les attitudes à adopter auprès des enfants lorsqu’une personne de leur entourage décède. Ils veulent leur épargner la tristesse ou encore les images associées à la mort. Par peur de les effrayer ou encore d’éveiller trop d’émotions, ils ont souvent tendance à les exclure des rituels funéraires.
Pourtant, même si ces moments peuvent être chargés émotivement, ils peuvent être aussi bénéfiques pour les enfants qu’ils le sont pour les adultes. En effet, l’assistance à des rituels et/ou la vue de la personne décédée peut permettre à l’enfant de mieux reconnaître la réalité de la perte.
De plus, en participant aux activités de ses proches, l’enfant a l’impression de faire partie de la famille et d’être intégré à son milieu. Sa présence aux rituels lui évite ainsi un sentiment d’exclusion. De plus, en constatant que la mort est bien réelle, il délaisse certaines pensées magiques qu’il peut entretenir ou les scénarios qu’il a pu imaginer. D’ailleurs, pour l’enfant, la réalité est souvent moins troublante que l’imaginaire. En participant aux rituels, il reçoit le soutien de ses proches et bénéficie de leur affection.
Avant la visite au salon funéraire ou la participation aux différents rituels, un adulte devrait prendre soin de lui expliquer de façon détaillée le déroulement de ce qu’il va vivre et de ce qu’il verra ou entendra.
Lors des rituels, une personne moins impliquée sur le plan affectif devrait être désignée pour accompagner l’enfant et lui donner le support dont il a besoin. Cette personne pourra ainsi le consoler, répondre à ses besoins et à ses questions. Sans lui donner une multitude de détails, elle se montrera honnête et authentique. Ainsi, cette personne peut dire qu’elle ne sait pas exactement ce qui se passe après la mort, mais qu’elle croit que…
Le respect du rythme et des volontés de l’enfant est de mise. Si celui-ci se sent incapable de participer aux rituels funéraires de la personne décédées, on peut lui proposer un geste individuel qui sera significatif pour lui : allumer une bougie, faire un dessin rappelant un souvenir agréable, planter un arbre, créer un coffre à souvenirs dans lequel l’enfant placera ce qui lui rappelle le défunt, etc.
L’important est ne rien imposer et de rassurer l’enfant sur sa non culpabilité en ce qui concerne les événements. Avec simplicité, il doit être informé qu’il ne pourra plus revoir la personne défunte, mais qu’il pourra toujours penser à elle et l’aimer.
Il existe plusieurs façons de disposer des cendres après une crémation (incinération). En effet, il n’y a aucune loi spécifique encadrant la disposition des restes cinéraires au Québec. Ainsi, les cendres disposées dans une urne ou un autre contenant peuvent être mises en terre dans un cimetière. Elles peuvent aussi être disposées dans une niche au columbarium, c’est-à-dire un petit compartiment spécialement conçu à cet effet, vitré ou non. Les cendres peuvent aussi être dispersées selon les volontés du défunt ou du survivant. Enfin, certains choisissent de les garder à la maison.
Bien que cette pratique puisse être rassurante dans les semaines suivant le décès, elle peut ralentir le processus de deuil. Ce ralentissement se manifeste parfois quand la personne endeuillée tend à maintenir une relation quasi vivante avec le défunt, en l’occurrence l’urne funéraire, plutôt que de se réinvestir dans de nouvelles activités ou de nouvelles relations.
Ainsi, cette mesure, bien qu’elle puisse être bienfaisante au début, devrait être temporaire. De plus, la conservation des cendres à la maison est une responsabilité morale. Certains ont regretté ce choix suite à un vol ou un incendie, par exemple.
Les proches de la personne endeuillées ne sont pas toutes confortables avec ce choix. La conservation des cendres à la maison leur impose un rappel constant du décès. La vue de l’urne vient réactiver la mémoire. Ainsi, bien que les souvenirs avec le défunt fassent partie de leur histoire, il n’est pas nécessaire de les réveiller au quotidien.
Par ailleurs, outre l’individu qui conserve les cendres à la maison, d’autres personnes peuvent souhaiter se recueillir auprès de l’urne ou s’adresser au défunt en présence de celle-ci. Lorsque cette urne est déposée dans une maison privée, elle devient moins accessible à un grand nombre de personnes.
La disposition des cendres relève d’un choix personnel. On ne peut pas dire que garder les cendres à la maison est néfaste. Or, il est démontré que les personnes endeuillées qui bénéficient d’un lieu et d’un temps précis pour se recueillir voient habituellement leur deuil facilité.
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